Durant le festival de Blois, j'avais donc une expo; les organisateurs, avec un bon sens de l'humour, me signalèrent ensuite, impavides, que j'étais du coup aussi censée assurer la partie dessin d'un spectacle dessiné dont mon album "Gaspard et la malédiction du prince-fantôme" était l'objet: faveur insigne et déconfiture totale: comment allais-je faire, moi qui ai toujours considéré cet exercice comme incompatible avec mon caractère de stressée chronique?
J'ai dit non. Et puis oui. Une histoire de défi à relever, un truc de ce genre.
Eh bien, ç'a été une belle expérience.
Des dessins effectués sans crayonnés, directs sur feuille blanche ( d'où des choses parfois approximatives, mais c'est la règle du jeu!), tout ça en suivant le rythme des comédiens du Barroco Théatre, qui ont campé une Ankhti, un Gaspard, une Bastet et un Thot pleins d'inventivité, merci à eux!
... 15 mn avant le début; la salle se remplit, les comédiens s'assouplissent, font des essais de voix, et moi, je tournicote, un peu nerveuse: ne-penser-à-rien!
Allez, la musique commence, j'y vais! ( glups )
( là, ça n'a l'air de rien, mais y a 350 personnes. Pendant la journée des scolaires, ce sera 600. Par spectacle...)
Bon, j'ai réussi à m'assoir sans trébucher. Cool.
On y va: ça va s'enchaîner très vite.
... chouette spectacle, dommage que je ne fasse que les entendre ou les suivre du coin de l'oeil, mais je n'ai pas le temps d'apprécier visuellement la chose, pour moi ce sera comme un récit radiophonique!
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